Né en métropole d’un père Guadeloupéen et d’une mère Martiniquaise, il se rendait chaque année à la mission antillaise où déjà résonnaient à ses oreilles les congas. Il les avait cependant oubliées. Puis un jour, à l’écoute du disque tiré du festival de Woodstock, ce sera le choc d’une nouvelle confrontation avec cet instrument magique. L’ambiance incroyable créée par le Santana group dans ce disque puis les suivants à l’aide notamment de cet instrument formidable mais aussi de toutes les autres percussions cubaines et brésiliennes sera son aiguillon.
Dès lors, une urgence : apprendre avec Alain Pistre la technique des congas. Puis viendra le temps des rencontres mémorables avec Ayrald Petit et Jean-Christophe Jacquin spécialistes des percussions brésiliennes.
Suivront des participations à des formations de musique du Brésil : Parioca dont le disque a été dédicacé par Claude Nougaro, les défilés carnavalesques avec, Mystère Bouffe, Zum-Zum etc…, un passage à l’Olympia dans une formation de batucada puis un concert au Petit Journal avec Saobossa.
N’oublions pas la chanson Française avec Amehel où sa pratique se fera plus créatrice d’ambiance, avec une utilisation de tout type d’instrument.
Cela ne vous rappelle rien ?
Le funk n’est pas loin avec plusieurs formations dont Calorie, Pulse, Melasoul et Full tags remarqué au festival de Cognac où il officiera également sur toute la palette des percussions.
Un petit détour par le jazz Caraïbéen du groupe KARIBSON avec lequel il renoue actuellement avec ses origines antillaises.
En intégrant le groupe SAVOR, il revient aux sources de sa vocation musicale.